Avec pas mal de retard, j’arrive ENFIN à Sydney, vers 22h le
30 décembre. A ce moment, tout est évidemment fermé, ou plein à craquer en
raison des réservations du Nouvel An.
Plutôt que de risquer de me perdre dans la cité, et que je
suis très fatigué, je prends mon guide de camping fétiche qui m’indique des
possibilités de camping dans la banlieue Nord-Ouest de Sydney.
Je me retrouve donc à cheminer, la nuit, dans une banlieue
plutôt cossue, mais qui ne se prête pas à l’idée d’un camping dans un parc
National. J’arrive finalement devant l’entrée, précisément à l’entrée d’une
forêt, manque de bol, les portes sont fermées, pas d’autre choix que de planter
le van à côté, et attendre pour le lendemain.
Le lendemain, réveillé très tôt pour éviter les
embouteillages, je découvre enfin Sydney !
Sydney est la plus grosse ville d’Australie, avec 4 Millions
d’habitants, ainsi que la plus ancienne. A l’origine, Sydney était une colonie pénitentiaire
de l’Empire Britannique, qui s’est transformé en un port maritime, du fait de
sa fameuse baie.
Sydney est en effet surnommée la « Harbour City »,
car elle est organisée autour d’une baie magnifique, avec des dizaines de
criques, plages et îles. De plus, Sydney jouit d’un climat méditerranéen :
ensoleillé, doux en hiver, chaud et sec en été, avec la brise de l’océan pour
rafraîchir tout ça (Bien plus agréable que Brisbane en été avec ses 35°C et 80% d’humidité)
Pour les monuments, on ne présente plus le célèbre Opéra de
Sydney :
Ainsi que le Harbour Bridge qui enjambe la baie, et relie le CBD
(Central Business District, quartier d’affaire) à la côte Nord :
Du fait de la configuration géographique de la ville, tout
se fait par bateau ! Les ferries font parti intégrante des transports en
commun (par ailleurs biens tenus mais bordéliques), et sont particulièrement
rapide pour aller d’un bout à l’autre de la ville.
La ville regorge de plages magnifiques facilement
accessibles, tant à l’intérieur de la ville que sur la façade océanique. Au
Nord de Sydney se trouve le Ku-Ring-Ai National Park, à lui seul plus gros que
toute la ville, qui forme des calanques n’ayant rien à envier à celles de
Marseille.
A l’intérieur même de la baie, les presqu’îles sont
considérées comme des parcs nationaux, et sont protégées de toute constructions
et libre d’accès, dégageant de magnifiques points de vues sur la ville.
Ici le Nielslen Park, situé directement en face du Harbour
Bridge, dans le quartier ultra-chic de Vaucluse (en Australie, tout ce qui a un
nom en Français coûte un max….)
Comme nous sommes le 31 décembre, je tiens à voir le feu
d’artifice tiré depuis le pont. Je me mes donc en recherche d’un bon point de
vue.