Premiers pas à Brisbane (partie 2.5)

En relisant le blog, je me suis aperçu que j'avais oublié de placer quelques photos de la ville pour illustrer le message. Il y a donc un petit copier-coller mais avec les illustrations cette fois.

 Brisbane est un patchwork assez bizarre de bâtiments victoriens, de building en béton moches des années 70/80, de maisons en bois et en briques rouges, de parcs avec plantes tropicales et palmiers qui sentent bon le jasmin, et de tours modernes en verre et acier.

Il y a plusieurs quartiers incontournables à Brisbane :

- City / Central : C'est le centre économique, avec la Gare et les gratte ciels, ainsi que la rue commerçante de Queen Street (genre rue de la République à Lyon)

 

- Botanical Garden : Un joli parc formant la pointe Est du centre ville avec une des universités

- South Bank : au sud de Brisbane, de l’autre côté de la rivière. On y trouve en particulier une piscine gratuite et une plage artificielle ("lagon") entièrement aménagée, avec plusieurs bassins de différentes profondeurs, ainsi que de nombreux snacks, plus le centre culturel

 Paris Plage peut aller se rhabiller !

Quand on voit la "population" qui peuple la piscine des bords du Rhône, et d'une manière générale le manque de respect des installations publiques en France, je n'imagine même pas ce genre d'installation chez nous ! (Je précise que l'absence de racailles / pervers / lourds / squatteurs dans les lieux publics est un véritable bonheur au quotidien, les habitants de Brisbane (surtout les filles) ne connaissent pas leur chance !)

- Roma Street : à l’Ouest de Central, collée aux quartiers chics, atmosphère entre Bobo et clodo, ça dépend de quel côté de la ligne de chemin de fer on se trouve

- Fortitude Valley, au Nord Est : le quartier des backpackers, des bars, des boites de nuit et de Chinatown. Un peu la même ambiance que sur les pentes de la Croix-Rousse : un joyeux bordel, plein de fêtards le soir et plein de magasins asiatiques le jour

- Une image de la banlieue de Brisbane, quartier riche ou pauvre, cela reste peu dense et très agréable : beaucoup d'arbres et de parcs (qui sont en fait les zones inondables). A noter que les maisons en bois ne sont quasiment pas isolées pour favoriser la ventilation naturelle, et le simple vitrage est de rigueur. Le tout est généralement surélevé pour éviter les termites et les inondations mineures

Mission : Trouver une voiture

Maintenant que j'ai un appareil photo, un compte en banque local, que mon transfert d'argent depuis la France s'est bien déroulé et que j'ai un téléphone, je vais pouvoir m'atteler à la tâche la plus essentielle que tout bon backpacker se doit de faire en Australie : Acheter une voiture.

En effet, Brisbane a beau être plutôt bien desservie côté transports publics, je me sens un peu coincé, et comme en Australie les distances sont rapidement gigantesques d’une ville à l’autre, la voiture est indispensable !

Or, je ne suis évidemment pas le seul à avoir eu cette idée, et tous les backpackers rêvent eux-aussi de trouver la perle rare, à savoir une voiture solide ET pas chère (quand je dis pas chère, c’est en dessous de 5000$AU, voire au dessous de 2000$AU…)

Dans ce domaine, c’est un peu la foire d’empoigne, avec des prix très variables en fonction de l’offre et de la demande locale et de la tête du client...

 

Les véhicules sont en général très (très) kilométrés, 300 000 km ou 400 000 km sont assez courants, bien que les routes australiennes soient bien moins fatigantes pour ces engins que nos centres villes européens (bouchons, dos-d’âne et ronds-points )

Voici quelques véhicules typiques de backpackers :

1) Le campervan : Une réminiscence du camion hippie des années 60/70 : il s’agit d’une petite camionnette réaménagée en mini camping-car : un lit transformable, un évier sommaire, pas mal de place pour ranger son bazar (Qui a dit : "Genre Camionnette à Gerland, quoi ..." ???)

 Les différents modèles sont d’anciens minivan japonais assez fatigués, genre Toyota LiteAce, Mitsubishi Starwagon, Nissan Urban , ou des Ford Econovan comme sur ces photos. En général, il faut compter 5000$AU pour en décrocher un, révisé avec un contrôle technique (à noter que ces vieux coucous n'ont pas de climatisation, ce qui est limite dangereux vu les températures...)

2) Le break (station wagon) : moins prisé car moins pratique que le campervan, il offre une alternative intéressante car en général moins cher et moins kilométré. Ils sont de plus bien plus agréables à conduire (moteur puissant, assise basse)

LE modèle le plus courant est la Ford Falcon StationWagon, une bonne grosse berline 100% australienne avec sa boitoto 4 Vitesses et son bon gros V6 4L essence. Le coffre est tellement large et long qu’on peut facilement y dormir à 2 sans avoir à plier les genoux.

 

3) Le 4x4 : Le rêve de tous les apprentis aventuriers : Ces véhicules ne craignent absolument pas de s’éloigner de la route, mais il faut prévoir une consommation de carburant plus élevée, des frais d’entretien en hausse, sans compter les risques de vices cachés dû à une utilisation trop intensive en tout-terrain (cardans, rouille, suspensions, chocs sur les différentiels)

  Les modèles les plus courants sont les Jeep Cherokee et les Ford Explorer de 90, ainsi que tous les tout-terrains Japonais : Toyota Land Cruiser, etc.

Contrairement aux véhicules précédents, les tout-terrains sont souvent Diesel, et le gasoil est plus cher que l'essence ici.

Il y a plusieurs problèmes à trouver une voiture à prix très réduit en Australie  :
- Les kilométrages très élevés : il est très courant de voir affiché 300, 350, 400 000km au compteur (quand il fonctionne encore !(vécu lors d'un essai....))

- L'absence d'historique : faire des factures n'est déjà pas la spécialité des Australiens, mais les propriétaires de campervan, généralement chevelus, mal rasés et pressés de vendre sont assez peu tatillons sur la mécanique.On se retrouve avec des véhicules à refaire entièrement : Huile-radiateur-pot d’échappement- embrayage-distribution-pneus-freins-suspensions, ce qui fait rapidement quadrupler la facture.
- Un marché de l'offre et de la demande hyper volatil, en fonction des arrivées & départs de backpackers dans telle ou telle région à tel ou tel moment.
- Un système d'immatriculation bizarre, différent entre les Etats. Les backpackers choisissent généralement de faire immatriculer leurs véhicules en Western Australia, où le contrôle technique (Roadworthy Certificate) n'est pas obligatoire. A l'inverse, tout le monde fuit le Queensland qui impose un contrôle technique strict et payant, en plus des frais d'immatriculation déjà chers, mais qui évite d'acheter une épave.
- Les vendeurs / loueurs de voitures d'occasion, dont pas mal sont de fieffés escrocs.

Après des jours de galère, j'ai enfin fini par trouver mon bonheur (et le vôtre, chers lecteurs, car vous allez bien vous marrer... ) ... quand elle sera revenue de la révision, des petites réparations et du contrôle technique, que j'ai obtenu d'âpre lutte avec le vendeur....

Nouvel appareil photo !

J’ai enfin mon appareil photo !

Comme je suis parti un peu à l’arrache, je n’ai pas pris d’appareil photo avec moi, pensant trouver quelque chose d’intéressant à Dubaï. Etant donné les variations de prix délirantes d’un marchand à un autre, d’un centre commercial à un autre aux Emirats, sans gains réels par rapport aux prix Européens, j’ai fait le choix d’acheter en Australie.

Comme je ne voulais pas m’emmerder avec un reflex numérique faisant 2 kilos et demandant un sac de transport spécial, mais que je pense être arrivé au bout des capacités des compacts, j’ai craqué pour un Hybride, un Panasonic Lumix GX-1 avec un objectif 14-42mm :

J’ai trouvé celui-ci neuf sur Internet, à 550 $AU, alors que les marchands le proposent plus à 900-1000 $AU. 

Les + :

- Poids/encombrement réduit par rapport à un bridge ou un reflex

- Déclenchement reflex

- Possibilité de contrôler le focus manuellement sur cet objectif

- Qualité de fabrication

- Rendu des images en forte lumière

Les - :

- L’objectif ne casse pas 3 pattes à un canard : Zoom très réduit et pas de grand angle

- Ça reste un 4/3, donc ne pas s’attendre à des miracles en basse lumière

- J’ai l’impression que ces appareils ont été inventés pour nous faire acheter des objectifs, qui eux sont très cher !

Après plusieurs essais, il semble qu’il va me falloir un peu de temps pour maîtriser l’engin.

Voici quelques photos prises au hasard , histoire de me faire la main :

 (J'adore ces arbres, il y en a partout et ils gardent leurs fleurs pendant 1 mois, mais je ne connais pas l'espèce. Quelqu'un aurait-il une idée ?)

 

Faune de l’Australie !

Histoire de me culturiser, je suis allé dans un zoo pour faire la connaissance de quelques bébêtes Australiennes !

On commence par le célèbre Koala, aussi mignon et attendrissant qu’on le dit… Je le qualifierais surtout d’empoté et mou., mais mignon !

A force de bouffer de l’Eucalyptus du matin au soir, pas étonnant qu’il soit toujours complètement stone !

Les non moins célèbres Kangourous, complètement secoués par la chaleur…

Et leurs petits copains les Wallabis ! 

A noter que les Wallabis et les Kangourous (‘Roos en australien) sont les pires cauchemars des conducteurs de voitures au coucher du soleil. Ils sont attirés par la lueur des phares, et la plupart des véhicules à la campagne sont équipés de solides pare-buffles.

Des ours de Tasmanie. Aussi actifs que les Koalas….

Des lézards géants. Ils pullulent dans les endroits humides et/ou arrosés (jardins publics), mais sont franchement craintifs.

A noter aussi : des Dromadaires et chameaux, importés depuis l’Afghanistan dès le 18^ème siècle pour explorer le désert Australien. Depuis, ils sont retournés à l’état sauvage et se sont parfaitement adaptés au Bush, à tel point que l’Australie…exporte des chameaux vers les pays Arabes, qui raffolent des courses de chameaux….

Et puis des Lamas. Plein de lamas. Lama lama duck.

Les déguisements à Brisbane : Oktoberfest vs Zombies

La première fois que je suis sorti à Valley (le quartier des bars et des boites de nuit), j'ai été surpris par le nombre d'Australien-nes déguisés.

Il est vrai que l'on s'approche de Halloween (31 octobre) etque c'est surtout mardis gras  tous les soirs ! Il y a des boutiques de déguisement un peu partout, au centre comme en banlieue, et on peut se déguiser en n'importe quoi (j'en ai même croisé déguisé en "meme" Internet), pourvu que ça soit bien fait ou inattendu.

Evan & moi somme sorti à l'Oktoberfest de Brisbane, qui a repris tous les classiques de la fête de la Bière à Munich, à échelle plus réduite (1 seule grosse tente, mais des bières en quantités, des saucisses et de la musique traditionnelle allemande. Kôlôssale Finesse !). La plupart des participants avaient joué le jeu en sortant les sandales- chaussettes, la culotte de cuir, la chemise et le chapeau vert pour les garçons, et la jupe-corset (mais en version mini "ras-les-pâquerettes") pour les filles

Le lendemain, je suis allé au "Zombie Walk Festival", festival de musique dont les bénéfices seront reversés à... une fondation pour aider la recherche sur le Cerveau.... très distingué !

Là, je doit admettre que les Aussies se sont surpassés pour les déguisements, même l'organisation et la sécurité avaient joué le jeu enfilant armes (factices) et treillis militaires noir, arborant le logo de l'Umbrella Corporation (Société fictive du jeu vidéo Resident Evil, à l'origine de l'invasion de zombie), et se présentant comme des "nettoyeurs" de Zombies.

J'ai vraiment regretté de pas avoir eu l'appareil à ce moment....

Premiers pas à Brisbane (partie 2)

Me voici dans le centre de Brisbane. Il s’agit d’un patchwork assez bizarre de bâtiments victoriens, de building en béton moches des années 70/80, de maisons en bois et en briques rouges, de parcs avec plantes tropicales et palmiers qui sentent bon le jasmin et de tours modernes en verre et acier.

Apparemment, la ville s’est développée soudainement dans les années  80, à l’occasion de l’exposition universelle de 88 puis des Jeux du Commonwealth, d’où ce côté « plusieurs phases ».

Il y a plusieurs quartiers incontournables à Brisbane :

- City / Central : C’est le centre économique, avec la Gare et les gratte ciels, ainsi que la rue commerçante de Queen Street

- Botanical Garden : Un joli parc formant la pointe Est du centre ville avec une des universités

- South Bank : au sud de Brisbane, de l’autre côté de la rivière. On y trouve en particulier une plage artificielle entièrement aménagée, ainsi que de nombreux snacks, plus le centre culturel

- Roma Street : à l’Ouest de Central, collée aux quartiers chics, atmosphère entre Bobo et clodo, ça dépend de quel côté de la ligne de chemin de fer on se trouve

- Fortitude Valley, au Nord Est : le quartier des backpackers, des bars, des boites de nuit et de Chinatown

 La ville de Brisbane est étendue, mais on fait rapidement le tour avec le système de transport public Queensland Rail Translink. Il s’agit du RER local, qui va de Sunshine Coat à Gold Coast. Les transports publics sont très ponctuels et propres, avec le wifi gratuit dans les rames récentes.

 A noter que Bribane étant ceinturée par la rivière Brisbane, il y a un service de navettes fluviales bien pratiques.

Globalement, le service est performant quoiqu’assez cher : les tarifs (illisibles) sont variables en fonction de l’heure, de la zone et du moyen de transport (bus, train, bateau). On y accède par un système de carte RFID, qui facture chaque déplacement indépendamment. On recharge ensuite un compte à des bornes spécialisées. Les panneaux incitant au savoir vivre ont été totalement détournés sur le net :

En restant dans le domaine des transports publics, vous les reconnaissez ?

Et oui, il s’agit bien des Vélib / Vélov, le tout signé JCDécaux ! Malheureusement, les Brisbanais n’en sont pas fans, loin de là. A cause de la bagnole ? Non ! Mais les lois du Queensland imposent le port du casque aux cyclistes. Les Vélovs locaux sont sensés en avoir un attaché au cadre, mais ils ont progressivement disparus, rendant l’emprunt d’un vélo pénible (amener sont propre casque…)