lundi 31 décembre 2012

Sydney Partie 1 : Premiers pas



Avec pas mal de retard, j’arrive ENFIN à Sydney, vers 22h le 30 décembre. A ce moment, tout est évidemment fermé, ou plein à craquer en raison des réservations du Nouvel An.

Plutôt que de risquer de me perdre dans la cité, et que je suis très fatigué, je prends mon guide de camping fétiche qui m’indique des possibilités de camping dans la banlieue Nord-Ouest de Sydney.

Je me retrouve donc à cheminer, la nuit, dans une banlieue plutôt cossue, mais qui ne se prête pas à l’idée d’un camping dans un parc National. J’arrive finalement devant l’entrée, précisément à l’entrée d’une forêt, manque de bol, les portes sont fermées, pas d’autre choix que de planter le van à côté, et attendre pour le lendemain.

Le lendemain, réveillé très tôt pour éviter les embouteillages, je découvre enfin Sydney !


Sydney est la plus grosse ville d’Australie, avec 4 Millions d’habitants, ainsi que la plus ancienne. A l’origine, Sydney était une colonie pénitentiaire de l’Empire Britannique, qui s’est transformé en un port maritime, du fait de sa fameuse baie.

Sydney est en effet surnommée la « Harbour City », car elle est organisée autour d’une baie magnifique, avec des dizaines de criques, plages et îles. De plus, Sydney jouit d’un climat méditerranéen : ensoleillé, doux en hiver, chaud et sec en été, avec la brise de l’océan pour rafraîchir tout ça (Bien plus agréable que Brisbane en été avec ses 35°C et 80% d’humidité)

Pour les monuments, on ne présente plus le célèbre Opéra de Sydney :



Ainsi que le Harbour Bridge qui enjambe la baie, et relie le CBD (Central Business District, quartier d’affaire) à la côte Nord :





Du fait de la configuration géographique de la ville, tout se fait par bateau ! Les ferries font parti intégrante des transports en commun (par ailleurs biens tenus mais bordéliques), et sont particulièrement rapide pour aller d’un bout à l’autre de la ville.
  
La ville regorge de plages magnifiques facilement accessibles, tant à l’intérieur de la ville que sur la façade océanique. Au Nord de Sydney se trouve le Ku-Ring-Ai National Park, à lui seul plus gros que toute la ville, qui forme des calanques n’ayant rien à envier à celles de Marseille.
A l’intérieur même de la baie, les presqu’îles sont considérées comme des parcs nationaux, et sont protégées de toute constructions et libre d’accès, dégageant de magnifiques points de vues sur la ville.

Ici le Nielslen Park, situé directement en face du Harbour Bridge, dans le quartier ultra-chic de Vaucluse (en Australie, tout ce qui a un nom en Français coûte un max….)



Comme nous sommes le 31 décembre, je tiens à voir le feu d’artifice tiré depuis le pont. Je me mes donc en recherche d’un bon point de vue.

dimanche 30 décembre 2012

Premiers pas en Nouvelles Galles du Sud, ou comment se perdre intelligemment...



C’est le départ de mon trip depuis Brisbane vers Sydney ! On ne dirait pas, mais les 2 villes parmi les plus importantes d’Australie sont distantes de quelques 920 km ! soit un bon Lille-Nice et 11h de route


La route qui relie les 2 villes s’appelle la Pacific Highway, qui sillonne le long de la côte. Comme je n’ai ni le temps le courage de rouler de nuit, et que j’ai encore pas mal de fatigue restante, je décide que ma première halte sera Byron Bay.
A noter que je change d’Etat : fini le Queensland, bienvenue en Nouvelles Galles du Sud (New South Wales), dont la ville principale n'est autre que Sydney !



Déjà, une grosse différence de paysage se fait sentir : c’est beaucoup plus verdoyant, en collines douces, des paysages de bocages et de marais humides qui rappellent l’Angleterre et la Camargue, au moins sur la côte

J’arrive vers 16h à Byron Bay, à environ 200 km au Sud de Brisbane, qui est une station balnéaire et un spot mondialement connu pour le surf, en raison d’une configuration de fond de bancs de sables qui permettent la formation de vagues très régulières. 

Sauf qu’en cette période de l’année, tout est plein à craquer ! Les campings font peur à voir, c’est l’équivalent du 15 Août. Si ils pouvaient empiler les caravanes, ils le feraient !

Quand à la ville en elle-même, elle se veut très « jeune-branché-un-peu-rebelle », avec des bars, des magasins de surf et des tatoueurs un peu partout et beaucoup, beaucoup trop de monde à mon goût.

Comme je sais qu’en Australien, ça veut dire « prix exorbitants  et flics de partout », je ne tente même pas de chercher un emplacement de camping ou de dormir sur un parking. Par contre, mon guide de camping m’indique le parc régional de Whian Whian à 30 km dans les terres, et au final je me dis que je serais bien mieux là bas.

Je règle mon GPS, et m’aventure dans la montagne, sauf que la lumière ambiante diminue rapidement, et je me retrouve à cheminer à 40 à l’heure sur une route sinueuse type voie communale, avec des forêts partout mais aucun moyen de se garer !

Un panneau marron (indication touristique) indique « Mynion Falls », qui semble être moins loin que ma destination initiale, et vu que ça fait ½ h que j’évolue dans le noir complet, je tente le coup.
La route fait place à un chemin forestier pentu, plutôt humide, avec des arbres gigantesques et aucune lumière.
A presque 8 heures du soir (autrement dit le milieu de la nuit pour les Australiens, je repère un signe qui indique une zone de camping. Il faut quand même traverser une rivière à gué (gentille, la rivière), mais de nuit, j’ai moyen confiance.

Finalement, j’arrive dans une zone de camping en plein milieu d’une forêt…. A l’australienne : gazon tondu, toilettes, barbecues électriques, et pas mal de campeurs ayant fui les chaleurs de la côte. On est très loin du bruit ambiant de Byron Bay !

A noter que ce type de camping est payant, et repose sur l’honnêteté : Au moment de s’installer, des enveloppes sont à disposition des campeurs. Il suffit de remplir un papier avec nom, prénom, immatriculation et nombre de personnes, mettre l’argent liquide dans l’enveloppe puis poster cela dans la boite au lettre à proximité.

Des jeunes Australiens me proposent de partager un repas devant un feu de camp. Ils m’apprennent qu’ils ont été backpackers l’année dernière en Europe, 4 mois à visiter toutes les capitales Européennes.

Le lendemain, je pars aux aurores, non sans avoir jeté un coup d’œil aux chemins par lesquels j’ai failli me perdre :



Et puis les Mynion Falls : une cascade de presque 100 mètres de haut ! Ça valait le coup de se perdre ! 




En redescendant dans la vallée, je constate que j’ai vraiment « escaladé » la région, et que la consommation de mon camion en montagne, aidé par son poids et sa « merveilleuse » boitoto, atteint des sommets… (Montagne, sommets…. OK, je sors…)

C’est pas tout ça, mais il faut maintenant rejoindre Sydney ! et allez, 650 km !

samedi 29 décembre 2012

Petite pause à Brisbane et visite du Kondalila National Park



Avant de commencer mon périple vers le Sud, je profite d’un repos mérité chez la famille Bownds, Heater et Bryan, qui ont la gentillesse de m’accueillir 2 jours, le temps de faire quelques bricolages sur le van, une bonne lessive, charger les appareils et vérifier les itinéraires.

Heater et Bryan en profitent pour m’amener visiter le Kondalila National Park, faisant partie de la petite chaîne de montagnes des Glass Houses Moutains à 60 km au Nord Ouest de Brisbane. 


Sur les hauteurs, l’air est plus frais qu’en plaine, écrasée par la chaleur et l’humidité. De nombreux habitants de Brisbane et de la Sunshine Coast s’y réfugient le week end.

On retrouve donc la « Rainforest » avec sa végétation luxuriante, mais pas si humide que ça (à ne pas confondre avec la forêt tropicale) :


Cette partie du parc a aussi plusieurs cascades, malheureusement à très faible débit en cette période, et qui créent des sortent de « piscines » dans lesquelles on peut se baigner :


Les habitants "locaux" de ces petites gorges semble se contrefoutre de l'afflux de baigneurs....


Le débit est assez faible :

Mais la cascade fait bien 50 mètres !

Merci Heater et Bryan pour cette découverte et pour tout le reste !


Le lendemain c’est le départ pour un loooonnng trip vers Sydney, où je compte passer le réveillon !

mardi 25 décembre 2012

Retour à Great Sandy National Park


En revenant du Nord vers Brisbane, il y a 2 possibilités pour regagner Noosa depuis Bundaberg:
- Prendre la Bruce highway qui sillonne à travers les terres
- Passer le long de la côte à travers le Great Sandy National Park, puis passer par la plage depuis Rainbow Beach jusqu’à Noosa, avec un 4x4 bien entendu !


Vu que j’ai déjà fait ce voyage avec le guide lors de mon trip à Fraser Island, je connais déjà les lieux, et me voilà à traverser le Parc national (80 km de forêts de pins et d’eucalyptus non-stop), où j’ai croisé… 3 voitures en tout !

Une fois arrivé à Rainbow beach, tout est fermé (arf, on est le 25 décembre !), mais la plage est remplie ! Je me renseigne donc auprès des maîtres nageurs sur les horaires des marées, car la plage n’est praticable qu’à marée basse !
Manque de chance, c’est la marée haute, et la plage ne sera passable qu’à partir de 11h le lendemain…

Je me mets donc en recherche d’un emplacement de camping à Inskip Point pour passer la nuit.
Lors de ma dernière visite, la presqu’île d’Inskip Point était quasiment vide. Cette fois, on se croirait sur la côte du Languedoc tellement il est difficile de trouver un emplacement de camping !

Pour avoir la paix, je prends un chemin d’accès 4x4, mais les Australiens m’ont précédé, avec une logistique assez démentielle : Caravanes tout-terrain, barnum, barbecues XXL, Jet-ski, et j’en passe….

Ceci ne m’a pas empêché d’apprécier un bon coucher de soleil sur Fraser Island juste en face, et un levé de Lune !

  
Le lendemain matin, je range tout le bazar en vitesse, et me dirige vers le bureau des parcs nationaux du Queensland à proximité, qui fournit les permis tout-terrain, car faire le con dans le sable n’est pas gratuit ! L’argent récolté sert à l’entretien des parcs nationaux.

En attendant la marée basse, je profite de Rainbow Beach pour ses vagues, des vraies machines à laver !
Et me voici sur la plage de « Colored Sand », où les dunes sont composées de centaines de couches de sable de différentes couleurs, en face d’un lagon bleu turquoise :







Yep ! J’apprécie le spectacle ! Et finalement mon camion n’est pas un si mauvais investissement que ça !