Tout au long de mon périple vers le Nord, j’ai emprunté la « Bruce Highway »,
reliant Brisbane à Cairns le long de la côte sur presque 2000 km. Après
Rockhampton, le décor ne change pas vraiment (forêts peu dense d’Eucalyptus et
prairies sèches, avec quelques rares bovins pour changer).
De plus, contrairement aux autres mines paumées dans l’Outback, les mines de la région de Mackay sont facilement accessibles par la route, et à proximité d’endroits fortement touristiques.
Bref, on est assez loin de Zola et de Germinal !
Comme je roule « tranquille » à 90 pour économiser
le moteur et l’essence, tout le monde me double, y compris les road-trains, qui
tracent à 100-110. Ça fait flipper de se faire doubler par des monstres de 40
mètres de long, 4 mètres de haut et de 100 tonnes !
L'espace entre Rockhampton et Mackay est une des zones les plus vides de la
côte Est de l’Australie, à tel point qu’aucun guide ni plan ne mentionne quoi
que ce soit à voir sur presque 400 km ! (même Google maps ne mentionne pas de
route transversale pendant 200 km). La Capricorn Drive emprunte son nom car
elle traverse le tropique du Capricorne.
Elle sillonne à l’intérieur des terres, sauf à un endroit
précis, Clearview, où elle
« touche » la côte, un endroit improbable à la Bagdad Café, où
quelques australiens ont planté leurs maisons directement face à la « plage », et où on
trouve une aire de repos bienvenue, mais totalement hors d’âge.
Quant à la plage, il s’agit d’une immense zone ultra plate
d’un mélange de sable et de boue à marée basse. Il est déconseillé de se
baigner pour cause de méduses.
Pas mal de kilomètres plus tard, en s’approchant de Mackay,
le décor évolue, plus vert, à nouveau en zone de culture de la canne à sucre,
mais cette fois à très grande échelle. Au détour d’une ville de la région de
Mackay, on croise une sucrerie industrielle, qui affiche fièrement sa
production de Bioethanol, en plus de la production de sucre.
100 km plus tard, Mackay ! La ville n’a rien de spécial, mais
à la manière de Bundaberg pour l’agriculture et Rockhampton pour l’élevage,
Mackay a une « spécialité », en plus de la canne à sucre...
Contrairement aux 2 villes précédentes, Mackay respire le « neuf » :
programmes immobiliers à tire-larigot, nombreuses usines et ateliers récents,
goudrons et routes impeccables….
Et pour cause : Mackay se trouve à moins de 100 km d'un des
plus grand bassins de charbon au monde, le Bowen Bassin !
La région ne compte pas moins de 34 mines géantes en activité (chaque mine emploie directement plus de 1000 personnes), et 10 autres permis d’extraire ont été déposés ! 100 millions de tonnes sontg extraites chaque année.
A tel point que Caterpillar a dû ouvrir une usine sur place, et les spécialistes en moteurs diesel industriels, en systèmes hydraulique, en géotechnie ou en génie civil s’arrachent.
La région ne compte pas moins de 34 mines géantes en activité (chaque mine emploie directement plus de 1000 personnes), et 10 autres permis d’extraire ont été déposés ! 100 millions de tonnes sontg extraites chaque année.
A tel point que Caterpillar a dû ouvrir une usine sur place, et les spécialistes en moteurs diesel industriels, en systèmes hydraulique, en géotechnie ou en génie civil s’arrachent.
Les Australiens appellent cela le « boom minier »,
avec des prix des matières premières en hausse constante depuis plus de 15 ans,
et la Chine qui demande toujours plus de charbon.
Les Australiens se ruent donc dans cette région, car
contrairement aux autres secteurs, l’équivalent australien de la convention
collective des mines est très (très) généreux. Des salaires de l’ordre de 120 000
$AU/An pour un ingénieur sont fréquents. Cependant, les Australiens sont
nombreux au portillon, et peu enclins à laisser place aux vulgaires étrangers
que nous sommes !
De plus, contrairement aux autres mines paumées dans l’Outback, les mines de la région de Mackay sont facilement accessibles par la route, et à proximité d’endroits fortement touristiques.
Bref, on est assez loin de Zola et de Germinal !
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