dimanche 13 janvier 2013

Canberra Partie 3 : les Ambassades et l’ « Ambassade » Aborigène



Petit écho à ma chère sœur, le quartier des Ambassades à Canberra mérite une petite visite (juste un tour en voiture) (à condition d’éviter de prendre des photos, surtout avec ma bagnole… la sécurité m'a repéré instantanément :D)

A la manière de New Delhi, les ambassades ont eu quartier libre pour leur architecture, et si les ambassades des pays Européens sont juste tristes à mourir (France, Allemagne, Suède, Espagne, etc.…), d’autres pays ont eu un peu plus d’imagination.

Mon palmarès personnel :

Premier prix : la Papouasie – Nouvelle Guinée : Une ambassade entièrement en bois, ressemblant à un bateau, assez spectaculaire, pour une ambassade !

Second prix : la Chine, avec une Cité Interdite en « miniature » :

A noter : l’Inde, avec un mini palais stylé Rajasthan,

 le Mexique avec un style Hacienda (et des cactus un peu partout), 

la Thaïlande, très stylée, 

le Japon avec une déco extérieure rappelant les panneaux coulissants des maisons traditionnelles, etc.…

Israël, fidèle à sa paranoïa : un véritable bunker, tant niveau style que au niveau des mesures de sécurité :

L’Ambassade de France à Canberra aura par ailleurs très bientôt de nouveaux voisins : le Pakistan (juste en face de la porte d’entrée de celle des US). Ironique, non ?


Mais j’ai gardé le meilleur pour la fin : à côté du bâtiment de la Haute Cour Australienne, donc dans un endroit très contrôlé et particulièrement bien tenu, on distingue 2-3 « machins » qui font tache :


Il s’agit de l’ « Ambassade » Aborigène !

 En fait, une vielle cabane de chantier posée là dans les années 70 pour protester contre le sort des Aborigènes et leur faible représentation au niveau fédéral, de même que pour réclamer les terres spoliées au cours de la colonisation.

Cette « ambassade » (non reconnue en tant que telle par le gouvernement) est habitée à tour de rôle par une poignée de militant depuis presque 40 ans ! A tel point que la cabane a été reconnue comme… monument historique.

Il y a aussi les « dépendances » : une vielle caravane pourrie, 3 tentes, un barbecue et des chiottes chimiques, le tout directement sur les pelouses de la Haute Cour.
Les militants Aborigène essaie "quand même" de limiter leurs penchant pour la picole (un véritable problème chez eux...)

Je veux bien être ouvert d’esprit, mais ça fait quand même sacrément campement de manouches leur truc. Surtout s’ils sont installés depuis 40 ans, bonjour l’image d’eux qu’ils renvoient…

Je parlerais du cas des Aborigènes dans un autre post, ça mérite des explications approfondies…

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