dimanche 17 mars 2013

Gold Coast Hinterland & Volcan Tweed : Partie 1 : Présentation et Natural Bridge


Toujours pas de nouvelles de Twisted Wankers & Associate, Inc. (vous aurez deviné de qui je veux parler). Leur avocat n’arrive même pas à joindre leur patron, c’est dire le sérieux de la boutique…

Comme c’était prévisible, je me suis organisé un petit trip au Sud Ouest de la Gold Coast, dans ce qu’on appelle l’ « Hinterland » (comprenez : la campagne au sens Australien)

J’ai déjà parlé de la Gold Coast et de Surfers Paradise, avec notamment leur côté un peu « bling-bling », assez artificiel :


J’avais oublié de mentionner qu’à moins d’une heure de route, dans une région à cheval entre les états du Queensland et celui du New South Wales se trouve un ensemble de parcs nationaux et de moyennes montagnes : le Volcan Tweed !

En réalité, il s’agit des « restes » d’un gigantesque volcan du temps du supercontinent Gondwana de plus de 400 km de diamètre, le Volcan Tweed, dont les coulées de lave donnaient directement sur la côte.


On distingue très bien la circonférence du volcan et son centre, un piton rocheux de plus de 1100 mètres de appelé le « Mount Warning »
L’érosion a fait le reste, et à la manière du Massif Central, l’eau et le temps ont creusé les accumulations de cendres pour faire apparaître un labyrinthe de falaises et de vallées.

La position subtropicale humide et « collée » à la côte, plus l’altitude élevée permettent à cette région d’avoir de très importantes précipitations (de l’ordre de 3000 mm/an en moyenne), ainsi que de microclimats très particuliers (subtropical humide froid) qui permettent de conserver des forêts préhistoriques et qui valent à la région un classement au Patrimoine de l’Unesco.

A cause des précipitations, la région sert de « réservoir » d’eau potable à travers les barrages pour les villes de Brisbane et de la Gold Coast :



Au passage, un club d'anciennes voitures s'était donné rendez-vous sur le parking du barrage, avec notamment une Studbaker d'un modèle assez rare :

 
Les falaises forment des vallons très agréables quand il fait beau, on dirait un peu le Vercors :

  
Ça change du béton de Surfer Paradise !

Ma première étape fut « Natural Bridge », tout à la fin de la vallée. Il s’agit d’une curiosité géologique (encore une) : un torrent qui a « creusé » un peu trop son lit pour tomber dans une grotte :





Vues de l’intérieur de la grotte :




Cette grotte abrite aussi des « Glow Worms », une variété de vers bioluminescents qui colonise les parois humide des caves dans cette région, mais je n’étais pas là de nuit !

La suite : le haut plateau de Springbrook, ses falaises, ses chutes d’eau et sa forêt préhistorique !

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