Après les grottes, la météo se dégage un peu pour aller se
balader au soleil sur la côte, à un endroit appelé « Cosy Corner ».
La météo continue son délire avec Beau / Pluie toutes les 10 minutes. Pénible.
L’endroit est magnifique, mais le vent est puissant, de même
que la houle qui vient s’exploser sur les gros rochers de granit, et offre du
coup un décor plutôt Breton :
Je repars ensuite vers l’extrême Sud de la péninsule, vers
le « Cape Leeuwin », à proximité de la ville d'Augusta, qui est le point le plus au Sud de la Western
Australia et la séparation officielle entre l’Océan Indien à l’Ouest et la
Grande Baie Australienne (l’océan au sud de l’Australie) au Sud Est.
En dehors de la côte, les exploitations agricoles et les
vignes laissent peu à peu la place à des forêts plus grandes, plus denses, et
qui présagent les forêts d’arbres géants de la région du Great Southern dont je
parlerais plus tard.
Tout à la pointe du Cap, il y a un phare, mais 17$ pour juste monter 2 étages…. Non merci,
je m’en contenterais très bien de loin !
A noter la différence flagrante des puissantes vagues côté
Océan Indien et le calme (relatif !) côté Grande Baie.
Il y a aussi une curiosité : une vieille roue à aube en
bois, autrefois chargée de pomper l’eau d’une source vers le phare, entièrement
fossilisée dans le calcaire !
C’est le milieu d’après midi, et comme il est trop tard pour aller à Walpole, je
décide, à ma grande habitude, de suivre
mon guide de camping, qui indique plusieurs sites de camping remarquables dans
le gigantesque parc national D’Entrecasteaux (nommé ainsi en honneur de l'Amiral Français Bruni D'Entrecasteaux, qui cartographia cette région pour la première fois en 1792).
Ce parc côtier de .... 130 km de long (!) s'étend depuis l'ouest d'Augusta jusqu'au village de Walpole, et possède une variété assez formidable de paysages : marais, dunes géantes, falaises de granites, plages de surf, forets, rivières...
Les
panneaux sur la route indiquent la présence du « Lake Jasper Camping site ». Sauf
que comme d’habitude en Australie, l’indication des distances est une option,
et je m’engage sur une piste en terre bosselée et pleine de flaques, et ce sans
indications supplémentaire pendant une vingtaine de kilomètres, à travers un
dédale de chemins d’accès forestiers et de bocages.
Ensuite, un panneau indique le Lac Jasper à « seulement »
8 km…. SAUF QUE : la piste en terre laisse la place à ça :
Une piste de sable, la plus abominable que j’ai prise jusqu’à
présent :
10 bornes à 20 à l’heure, avec des ornières, des montées,
des descentes, du sable mou, des flaques…. Le tout à la tombée de la nuit,
avec le GPS perdu car ce type de piste est rarement répertorié, plus le van qui
patine et saute dans tous les sens et l’incertitude sur l’arrivée….
Après une demi-heure d’angoisse, je mets enfin les roues au
camping, il fait quasiment nuit et EN PLUS il pleut…. Et je suis (vraiment)
tout seul, paumé au milieu de nulle part…
Le vent souffle dans les roseaux du lac un « Wouhouwou »
permanent assez flippant….
Le lendemain matin, il y a quelques éclaircies qui
permettent de distinguer enfin ce fameux lac.
Il s’agit d’un très grand lac d’eau douce, situé à une
vingtaine de kilomètre de la côte, et (lorsqu’il fait beau) un vrai paradis
pour les baigneurs et les pêcheurs :
Je découvre que le site de camping est parfaitement organisé
et équipé : parking en dur, toilettes, abris pour les groupes, tables de
pique – niques, barbecues….
Mais alors POURQUOI investir autant dans des équipements
publics au milieu de nulle part et laisser une piste dans un état aussi pourri ?
Pour filtrer les campeurs qui n’ont pas de 4x4 modifié « franchisseur »
?
Quelque chose m’échappe dans la gestion des parcs nationaux Australiens….En tout cas, j'ai jamais vu mon van aussi crado :
Quelque chose m’échappe dans la gestion des parcs nationaux Australiens….En tout cas, j'ai jamais vu mon van aussi crado :
Le prochain message : : le Great Southern et ses forêts d'Eucalyptus géants !
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