dimanche 12 mai 2013

Road Trip vers le Nord Partie 2 : Indian Ocean Drive, ballades entre baies et rivières (souterraines)


Le lendemain de ma visite aux Désert des Pinnacles, je me retrouve à côté du village de Jurien Bay.
La côte à cet endroit est parsemée de petites falaises de calcaire, qui forme des mini- baies assez mignonnes, que l’on accède via des chemins tout au long de la route :




En fait de falaise, il s’agit de la couche de roche calcaire qui est progressivement rongée par les vagues et l’eau salée. Même si la falaise n’est pas haute (grand max 3 mètre), le porte à faux créé peux se briser à tout moment, rendant la balade au bord assez dangereuse.




La suite quelques dizaines de km plus loin avec le village de Green Bay :




Sur la route, je trouve un dépliant sur un papier indiquant « Stockyard Gully Caves». On y parle de rivière souterraine, sans trop de précisions, et il y a un plan rudimentaire pour y aller.

Il faut prendre une route transversale, puis une route en terre pendant 5 km. Au bout, une piste abominable faite de sable mou commence. Le paysage est fait de collines très érodées, de bush pas très haut et de pâturages.

Après quelques kilomètres de bosses au milieu de nulle part, me voici donc sur… un parking aménagé, avec zone de pique-nique et toilette, à côté de ce qui semble être le lit d’une rivière.


 
Apparemment, la région est moins sèche qu’elle n’en n’a l’air, car la roche calcaire est propice au ruissellement souterrain. Par endroit, il s’agit carrément de rivières souterraines, et parfois, la grotte s’écroule par endroit en révélant la rivière.

L’endroit est appelé « Stockyard Gully », car il s’avérait pratique au temps des premiers élevages, en tant qu’étape lors des déplacements d’élevages, car le bétail ne sortait pas du lit de la rivière.

La rivière en cette période est malheureusement à sec, mais cela semble être la meilleure solution pour aller voir ces fameuses grottes. A ma grande surprise, les panneaux explicatifs insistent sur le fait de disposer de plusieurs lampes torches, de piles de rechange, car il s’agit de visiter une grotte tout seul, sans aucune sécurité, ce qui tranche avec le reste des trucs souterrains que j’ai pu visiter jusqu’à maintenant.

La rivière est en réalité à sec la plupart du temps, ce qui permet d’y accéder facilement.


Le lit de la rivière se rétrécit progressivement, jusqu’à l’entrée de la grotte :
 


 
Les panneaux mettent en garde contre la présence d’essaims d’abeilles un peu partout autour de l’entrée de la grotte :

A l’intérieur, rien de difficile, si ce n’est le noir complet. Le sol est une couche de sable parfaitement régulière, et le plafond fait environ 3 mètre de haut. On croirait plutôt un aqueduc creusé par l’homme:





 
Au bout de 400 mètres de tâtonnements, j’arrive à … la sortie tout simplement !


Et de nouveau le lit de la rivière, qui continue quelques centaines de mètres pour… une autre grotte !

Et toujours les essaims d’abeilles !
La grotte est nettement plus courte, et bien plus haute, qui continue ensuite après…



 
De retour à la voiture, après avoir retraversé la longue grotte (va falloir que je change les piles de mes lampes…), je reprends le chemin qui continue vers le Nord, avec le retour à la route à « seulement » 7 km. SAUF QUE : tradition Australienne oblige, c’est encore une piste bien pourrie !

Au sable mou et aux ornières s’est ajouté une charmante surprise : des bouts de rochers bien saillants, qui obligent à rouler à 5 à l’heure en zigzagant. Ça n’a l’air de rien comme ça, mais il faut vraiment une attention de tous les instants pour ne pas casser une suspension tout en évitant de s’enfoncer dans le sable !

Après avoir frôlé la crise cardiaque, c’est enfin le goudron, et direction la ville de Geraldton, la principale agglomération à 600 km à la ronde.

Au passage, j’en profite pour faire une petite pause sur l’Indian Ocean Drive, avec la côte toujours parsemée de cabanes bricolées :

Juste avant Geraldton, je passe le coucher de soleil et la nuit au lieu appelé « Double Beach » :


Le 4x4 est indispensable pour se permettre de faire son plat de pâtes avec un décor splendide :



(oui, contrairement aux autres backpacker, j’aime avoir vue sur autre chose qu’un parking le soir venu…)


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