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vendredi 21 juin 2013

Vente du van, ou dernières emmerdes avant fermeture.



Le moment est venu de vendre le van. Bien. Plus facile à dire qu’à faire !

Après les aventures précédentes pour la REGO (et l’arrachage de cheveux qui allait avec…), l’idée est de vendre le van sans trop le brader.
 
En effet, mon expérience passée à Brisbane en Octobre-Novembre 2012 (cf. message : ) m’a démontré qu’il valait mieux s’y prendre à l’avance. Selon l’endroit et la période, vendre ou acheter un véhicule peut être très facile ou ardu au possible.


Manque de chance, je suis « au mauvais endroit », et « au mauvais moment » : en ce moment (début de l’hiver), c’est la basse saison en Australie, et les backpackers se ruent vers le Nord (Broome, Darwin, Cairns), car c’est la saison sèche (Au sud de Perth, il n’y a plus de travail de ferme, et les emplois touristiques sont au plus bas en cette période)

A l’inverse, l’idéal aurait été d’être à Cairns Fin Octobre – Novembre, lorsque la saison bat son plein pour les backpacker, qui souhaitent acheter un véhicule pour redescendre vers la côte.

N’ayant pas (encore) pris mes billets retour, je me rassure en me disant que j’ai tout mon temps, et que j’ai tout fait pour faciliter la vente, en faisant en sorte que le futur acheteur n’ait rien à penser / réparer / ré-investir dedans.

Je mets donc mon van en vente sur Gumtree (le « LeBonCoin » Australien), avec une dizaine de photos assez « flatteuses » du van, une liste de l’équipement (l’idée est de vendre le « pack » complet, à des backpackers tels que moi.)





La question du prix est évidemment essentielle, et vu que j’ai « investi » plus de 13 000$ au total (couts d’achat, réparations, équipement, sans compter le temps passé à tout retaper), je n’ai aucune envie de le brader. Je le mets donc en vente à 10 000$.

A ce moment, je sais pertinemment que je n’aurais pas beaucoup d’appels. Il faut dire que la plupart des backpackers sont des jeunes totalement fauchés, qui ne peuvent généralement pas investir plus de 3 000 $ dans un véhicule.

Quelques jours plus tard, je reçois mon premier appel : un Allemand de mon âge, intéressé par la fonction tout terrain du van (ce qui explique son prix !).

Après une visite assez complète, il découvre…. Que la partie intérieure arrière du toit est bouffée par la rouille !


Je n’avais jamais fait attention à cet endroit, car il était couvert par le joint ! Confus, je m’excuse auprès de mon « client », et me met en recherche d’un carrossier.

Là encore, j’ai eu droit à tout type de délires de la part des carrossiers ("Panel Beater") Australiens : la plupart souhaitaient retirer l’intégralité du contenu du van, ciel de toit inclus, découper une partie puis ressouder / repeindre, le tout pour au minimum 1200$....

Comme d’hab, la persévérance (et la concurrence !) a finit par marcher, car le même jour je trouve un carrossier sympa qui bosse à son compte, et qui comprend très bien que remettre 1000$ pour une petite opération n’en vaut pas la peine.
Heureusement, la partie rouillée, tout aussi moche soit-elle, n’a pas attaquée la carrosserie en profondeur.
Elle a été causée par une lampe additionnelle, fixée par Wicked Campers avec une… vis autotaraudeuse trop longue, qui a percé la coque externe et permettait à l’eau / humidité de pénétrer le métal à cet endroit précis.

L’incompétence de Wicked Campers encore démontrée, ils réussissent à me pourrir la vie comme une bombe à retardement.

Après un grattage énergique de partie rouillée, puis un traitement chimique anti-rouille, je repasse chez le carrossier pur la finalisation avec du mastic et de la peinture.



C’est moche, mais ça ne rouillera plus ! Et 150$ en moins…

L’allemand me signale qu’il doit voir d’autres véhicules. Ça m’embête, car pendant ce temps, les clients ne se bousculent pas au téléphone ! J’ai même un mec qui prend le temps de m’écrire un message pour m’insulter comme quoi il est trop cher…

Après un rapide coup d’œil sur Gumtree, et en comparant avec les autres Mitsubishi Delica en vente à Perth, je vois que le mien est clairement surévalué.

Je revois mon prix à la baisse, et en profite pour aller afficher l’annonce dans une vingtaine d’auberges de jeunesse, dans les quartiers de Northbridge, East Perth et Fremantle. Dans la foulée, je me fends d’un stylo blanc effaçable et marque « For Sale » en gros sur le van ainsi que mes coordonnées.

A ce moment, je ne peux plus attendre pour prendre mes billets, si je souhaite passer par la Corée voir Paul et Émeline (cf. leur blog :), car la saison des pluies commence début juillet à Séoul.  C’est ça, ou attendre Septembre !

Un nouvel appel, par un australien qui semble très intéressé. Échange de mails, indication et information complémentaires, prise de RDV au Nord de Perth…

Et rien ! La veille, le gars ne me confirme pas le RDV. Je me pointe quand même, je poireaute 1H sur un parking à Hillary’s Marina… que dalle. Je mange un morceau, et d’autres Australiens qui avaient aperçu le van ( et le signe « For Sale » s’approchent). Eux aussi cherchent un Delica, mais plus une version « Vide » et sans moquette pour trimballer leur chien. Au moins, je ne suis pas venu totalement pour rien !

Le jour suivant, je rappelle l’Allemand qui m’avait un peu laissé en plan. Il n’avait pas vu mon dernier mail, et me demande des documents supplémentaires (le rapport de l’inspection que j’avais fait passer au Queensland il y a 3 mois). Il est toujours intéressé, mais me demande une inspection complémentaire par Mitsubishi. Vu que ce genre d’inspection n’est pas gratuite, et que je ne suis pas sûr si il achètera le van ou non, je lui propose de faire 50/50.

Pas de nouvelles pendant quasiment une semaine, et toujours aussi peu d’appels. Je relance l’ « acheteur » qui m’a posé un lapin à Hillary Marina, et toujours rien.

Devant l’urgence, je revois mon prix une 3ème fois sur Gumtree. Peu après, je reçois un appel d’une Australienne souhaitant faire une année sabbatique, et faire le tour de son pays en Campervan.

Quelques jours plus tard, j’ai enfin des nouvelles de Philipp, l’Allemand du début. Il a temporisé ses recherches pour des problèmes familiaux. Il en profite pour me faire une offre « ferme » à 6500 $, très inférieure à ce que je pensais tirer du van.

 "36 15 Code Qui n'en veut ?"


Je lui fait une contre offre plus proche de mon prix (7500$), sachant que le temps commence à jouer contre moi (nous sommes alors le 15 juin, et je décolle le 26 !)

J’ajuste une dernière fois mon prix sur Gumtree, à 7500$ précisément. Je reçois un premier appel, un Australien souhaitant faire un échange avec son break. Pas intéressé, je décline.
Un autre email d’un personne située à Geraldton, qui semble très intéressé, mais qui ne pourra pas être à Perth avant le 23 Juin. N’ayant pas le goût du risque,

Je reçois un autre message d’une personne intéressé, m’enjoignant à lui envoyer un email avec quelques précisions supplémentaire.
Quelques minutes plus tard, je reçois un autre message m’expliquant qu’il prend le véhicule à ce prix, sans avoir même vu le van, et qu’il compte me payer via Paypal, après avoir confié le véhicule à un exportateur.

« Thank you for the mail, I am okay with the condition Likewise your asking price is quite reasonable and affordable considering others I've seen lately, I'll have it for the listed price, please kindly send me your BANK details or pay pal payment email and name to set up purchase, as I don't have access to my bank account online as am not with my credit card details here on our mine site but i have my ANZ bank account linked up with my PayPal account so I will be paying you through PayPal to your nominated bank account.
I will arrange for pickup and delivery by my freight agent after the cleared payment to your account.
Many Thanks »

Flairant l’arnaque grossière, je copie -colle ce message dans Google, et c’est effectivement un Scam  (arnaque africaine assez classique).

Un peu déprimé par l’urgence de la situation, je relance l’Allemand et les autres acheteurs potentiels.

Je propose au gars de Geraldton de remonter vers sa ville pour lui présenter le véhicule. Il me répond que sa femme n’aime pas la peinture …


L’Australienne, quant à elle, s’est mise en recherche d’un véhicule beaucoup plus récent.



L’Allemand me répond enfin, que son offre tient toujours (Achat à 6500 moyennant une inspection préalable). Par contre, lui non plus n’aime pas la peinture (il n’aime pas Kiss, apparemment…), et souhaite la refaire. Là, un peu énervé, je lui réponds qu’il est stupide de refaire une peinture neuve sur un véhicule tout-terrain, et qu’à la limite il est plus logique de le faire à la fin d’un voyage !

Par contre, l’urgence étant là, j’accepte l’offre malgré tout, en me disant que c’est mieux que rien.

Une prise de RDV chez un garage officiel Mitsubishi plus tard (nous sommes déjà le 20 Juin !), le camion passe sur le « billard » le Mercredi, durant 2 heures. L’inspection est moins chère que prévue (140 $), et étant donné qu’ils ont fait un très bon boulot la dernière fois pour trouver un court-circuit, j’ai plus plutôt confiance en eux pour une fois…

Le mécano Mitsubishi est plutôt rassurant : selon lui, il a rarement vu un Delica de cet âge (18 ans quand même !) et de ce kilométrage en si bon état. Mais il a quand même trouvé 3 éléments posant problème :
- Les balais d’essuie glace sont morts (bon, c’est pas le plus compliqué !)
- Il y a un suintement d’huile à l’arrière du couvre culasse. Apparemment, ça n’est que le joint à changer.
- Plus inquiétant : les roulements avant sont morts (il y avait un  bruit bizarre lorsque je braquais à fond pour manœuvrer, c'était donc ça...)

Comme point final de la négociation, je propose à l’Allemand de changer les balais d’essuie glace et le joint de couvre-culasse moi-même et à mes frais, les roulements restant à sa charge (c’est une opération assez lourde)

L’après midi même, j’achète donc de nouveaux balais d’essuie glace, et un joint de couvre culasse pour ce moteur (« rocker cover joint »), auquel j’ajoute un tube de joint silicone haute température à placer autour pour parfaire l’étanchéité

L’installation est bien moins aisée que je ne le pensais ! Le fait qu’il y ait très peu de place autour du moteur et la quantité de tuyaux / fils rendent l’opération très complexe, d’autant qu’il faut attendre que le moteur refroidisse…

L’opération  est presque « à cœur ouvert » : après le retrait de l’échangeur : il s’agit de retirer « seulement » 2 vis pour retirer le couvre-culbuteur, avec une belle vue sur la chaîne de distribution.



Une fois retiré, l’ancien joint était effectivement légèrement fendu à l’arrière, d’où les suintements d’huile qui continuaient à salir l’arrière du moteur.

L’étanchéité comporte aussi 2 joints additionnels en forme de demi-lune, à l’avant et un à l’arrière, qui doivent aussi être remplacés.

La partie la plus difficile et la plus pénible est de jointer tout le pourtour de la culasse avec le silicone. L’accès à l’arrière est abominable, et en plus le tube explose dans mes mains. Joie….

Après la remise en place de l’ensemble (il est déjà 6h du soir, et il fait nuit !) je conviens d’un RDV avec l’Allemand le lendemain à 8 h pour faire l’inventaire du matériel.

Le lendemain matin, nous déposons mes affaires personnelles dans une Auberge de Jeunesse du quartier de Northbridge. A ce moment, je repère une petite tache d’huile fraîche sous le véhicule. Je n’y fais pas plus attention sur le moment, l’endroit est farci de vieilles voitures, et depuis hier, mon moteur semble propre.

Nous retournons à l’Auberge de jeunesse de l’Allemand pour passer en revue l’intégralité du matériel contenu dans le van. Nous convenons ensuite d’un RDV final pour le paiement l’après midi même, car il a un coup de fil familial important à passer entretemps.

En reculant, j’aperçois à nouveau une trace d’huile fraîche. Je décide de m’arrêter quelques kilomètres plus loin pour vérifier si mon nouveau joint tient la route. Et là : catastrophe : je découvre que l’arrière du moteur pisse l’huile de partout….

En urgence, je décide de courir au car-wash le plus proche, afin de dégraisser le moteur et la boite, afin de savoir d’où vient cette putain de fuite.

Un nettoyage express plus tard, je démonte en vitesse l’échangeur puis le couvre culasse, glisse la main derrière les culbuteurs, et je découvre que le joint demi-lune arrière que j’ai remplacé est manquant. Il a dû glisser au moment où j’ai remis le couvre culasse en place.
Résultat : c’est comme si il y avait un trou gros comme le doigt au niveau de la culasse, et j’ai perdu un bon litre ou deux d’huile…

Le problème, maintenant, c’est de retrouver ce type particulier de joint. Le magasin dans lequel j’avais acheté le précédent ne l’a plus en stocke, et me redirige vers le garage Mitsubishi. Ceux-ci me répondent qu’ils peuvent l’avoir en fin d’après midi.

Je me retrouve donc à prendre le bus, retourner au garage, prendre le joint, retourner à la voiture, et  à rappeler l’Allemand que j’ai eu un problème de dernière minute… vraiment pas sérieux le Rémi…
A la tombée de la nuit, je défais ce que j’ai fait la veille, remet en place les joints, re-jointe le tout avec le silicone, replace correctement le couvre culasse en maintenant le joint arrière.

Le lendemain matin, c’est enfin le RDV pour la vente effective du van, au Département des transports de Western Australia. Nous faisons connaissance avec l « administration » australienne, où les préposés savent même pas rendre la monnaie sur 20$ pour une taxe payée en liquide.

Il prend le volant, et me tend les 6500 $ convenus, en liquide et en billets de 100. Ah, les Allemand et les gros billets, il y a des clichés qui se vérifient…

Il me dépose devant l’auberge de jeunesse qui sera ma maison jusqu’à moin départ, et quelques dernières photos de ce qui fut ma maison pendant presque 8 mois :

Qui a dit que j'étais trop attaché à mon van ???


 Dernier cliché en honneur de Gene Simmons

Bon, allez, la meilleur de Kiss, qui s'applique bien à ce départ :


Triste ? un peu.... Soulagé ? certainement !

mardi 14 mai 2013

Road Trip vers le Nord Partie 4 : Retour à Perth

Suite et fin du mini-road trip vers le Nord : le retour à Perth !

Rien de particulier, au matin je me réveille sur la plage (je m’étais un peu perdu la veille….), je déjeune et je trace vers le Sud.


J’en profite pour passer plus vers l’intérieur des terres, où il n’y a encore plus ... rien que sur la côte.
A noter que cette partie de la côte est célèbre pour sa très grande variété de fleurs sauvage et son apiculture, dont le Parc National de Lesueur est représentatif, malheureusement ce n’est pas la saison !

Je trouve quand même un lookout sur une colline, le long de la Brand Highway :


Je surprends 4-5 kangourous dans la pente, dont un roux (les plus grands, assez rares dans cette région – ils sont plus présents dans l’Outback profond).



Il est possible d’y accéder par 2 chemin : par derrière via un chemin accessible aux 2 roues motrices, ou bien en grimpant directement !


Du coup, pour redescendre, je choisis la solution la plus courte ! (on dirait pas comme ça mais c’est franchement pentu !)


Et c’est le retour à Perth….

dimanche 12 mai 2013

Road Trip vers le Nord Partie 2 : Indian Ocean Drive, ballades entre baies et rivières (souterraines)


Le lendemain de ma visite aux Désert des Pinnacles, je me retrouve à côté du village de Jurien Bay.
La côte à cet endroit est parsemée de petites falaises de calcaire, qui forme des mini- baies assez mignonnes, que l’on accède via des chemins tout au long de la route :




En fait de falaise, il s’agit de la couche de roche calcaire qui est progressivement rongée par les vagues et l’eau salée. Même si la falaise n’est pas haute (grand max 3 mètre), le porte à faux créé peux se briser à tout moment, rendant la balade au bord assez dangereuse.




La suite quelques dizaines de km plus loin avec le village de Green Bay :




Sur la route, je trouve un dépliant sur un papier indiquant « Stockyard Gully Caves». On y parle de rivière souterraine, sans trop de précisions, et il y a un plan rudimentaire pour y aller.

Il faut prendre une route transversale, puis une route en terre pendant 5 km. Au bout, une piste abominable faite de sable mou commence. Le paysage est fait de collines très érodées, de bush pas très haut et de pâturages.

Après quelques kilomètres de bosses au milieu de nulle part, me voici donc sur… un parking aménagé, avec zone de pique-nique et toilette, à côté de ce qui semble être le lit d’une rivière.


 
Apparemment, la région est moins sèche qu’elle n’en n’a l’air, car la roche calcaire est propice au ruissellement souterrain. Par endroit, il s’agit carrément de rivières souterraines, et parfois, la grotte s’écroule par endroit en révélant la rivière.

L’endroit est appelé « Stockyard Gully », car il s’avérait pratique au temps des premiers élevages, en tant qu’étape lors des déplacements d’élevages, car le bétail ne sortait pas du lit de la rivière.

La rivière en cette période est malheureusement à sec, mais cela semble être la meilleure solution pour aller voir ces fameuses grottes. A ma grande surprise, les panneaux explicatifs insistent sur le fait de disposer de plusieurs lampes torches, de piles de rechange, car il s’agit de visiter une grotte tout seul, sans aucune sécurité, ce qui tranche avec le reste des trucs souterrains que j’ai pu visiter jusqu’à maintenant.

La rivière est en réalité à sec la plupart du temps, ce qui permet d’y accéder facilement.


Le lit de la rivière se rétrécit progressivement, jusqu’à l’entrée de la grotte :
 


 
Les panneaux mettent en garde contre la présence d’essaims d’abeilles un peu partout autour de l’entrée de la grotte :

A l’intérieur, rien de difficile, si ce n’est le noir complet. Le sol est une couche de sable parfaitement régulière, et le plafond fait environ 3 mètre de haut. On croirait plutôt un aqueduc creusé par l’homme:





 
Au bout de 400 mètres de tâtonnements, j’arrive à … la sortie tout simplement !


Et de nouveau le lit de la rivière, qui continue quelques centaines de mètres pour… une autre grotte !

Et toujours les essaims d’abeilles !
La grotte est nettement plus courte, et bien plus haute, qui continue ensuite après…



 
De retour à la voiture, après avoir retraversé la longue grotte (va falloir que je change les piles de mes lampes…), je reprends le chemin qui continue vers le Nord, avec le retour à la route à « seulement » 7 km. SAUF QUE : tradition Australienne oblige, c’est encore une piste bien pourrie !

Au sable mou et aux ornières s’est ajouté une charmante surprise : des bouts de rochers bien saillants, qui obligent à rouler à 5 à l’heure en zigzagant. Ça n’a l’air de rien comme ça, mais il faut vraiment une attention de tous les instants pour ne pas casser une suspension tout en évitant de s’enfoncer dans le sable !

Après avoir frôlé la crise cardiaque, c’est enfin le goudron, et direction la ville de Geraldton, la principale agglomération à 600 km à la ronde.

Au passage, j’en profite pour faire une petite pause sur l’Indian Ocean Drive, avec la côte toujours parsemée de cabanes bricolées :

Juste avant Geraldton, je passe le coucher de soleil et la nuit au lieu appelé « Double Beach » :


Le 4x4 est indispensable pour se permettre de faire son plat de pâtes avec un décor splendide :



(oui, contrairement aux autres backpacker, j’aime avoir vue sur autre chose qu’un parking le soir venu…)